Les associations tirent la sonnette d’alarme

danger financement associations sida

Dans une tribune publiée dans le journal l’Humanité, des soignants, des chercheurs, des élus et des associatifs lancent une alerte : sans soutien financier, la France risque de perdre le combat contre le sida.

La fin de l’épidémie s’éloigne dangereusement

En 2025, on dispose de différents outils pour combattre l’épidémie de VIH :

Mais tout cela ne suffit pas si les moyens font défaut pour les mettre à disposition des populations concernées. Comment les atteindre efficacement ? C’est le rôle primordial des associations de lutte contre le sida.

Un rôle historique aujourd’hui fragilisé

Les associations, « piliers historiques » de la lutte contre le VIH depuis 40 ans, sont de plus en plus asphyxiées par les coupes budgétaires et la fin des contrats aidés. Or ce sont elles qui accompagnent les publics les plus éloignés du système de santé : jeunes, personnes LGBTQIA+, migrants, usagers de drogues, travailleuses du sexe, ou encore personnes détenues.

Un appel clair au gouvernement

Pour éviter un retour en arrière et permettre à la France de tenir son engagement de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030, les signataires demandent au gouvernement :

  • des financements stables et pérennes, sous forme de dotations pluriannuelles,
  • le rétablissement des emplois aidés et des contrats adultes-relais,
  • la compensation de la prime Ségur pour les associations concernées.

Ils appellent aussi les Agences Régionales de Santé (ARS) et les autorités publiques à soutenir des projets centrés sur la personne, à financer le fonctionnement des associations et à favoriser des appels à projets pluriannuels et simplifiés.

Soutenir les associations n’est pas une option : c’est une nécessité. A défaut, l’objectif d’éradiquer l’épidémie d’ici 2030 ne sera plus qu’un slogan.