Fellation et VIH : quel risque ?

"On m’a fait une fellation"

Il n’y a pas de risque VIH quand on reçoit une fellation (quand on se fait sucer).

"J'ai fait une fellation"

Faire une fellation à un homme qui a le VIH peut comporter un risque de transmission du VIH si sa charge virale n’est pas indétectable.

Le risque de transmission peut être présent en cas d’éjaculation ou de liquide pré-séminal dans la bouche de celui ou celle qui pratique la fellation (qui suce).

Le risque est plus important :

  • En cas de gingivite, angine, candidose, plaie, plaie ouverte et récente (soins dentaires, traumatismes buccaux),
  • Si la personne qui suce a dans la bouche de lésions liées à une IST,
  • Lorsque l’homme qui est sucé est en primo-infection par le VIH, c'est-à-dire dans les semaines juste après sa contamination.

Ces informations doivent être nuancées en fonction du contexte et des situations individuelles.

Quand une personne séropositive sous traitement a une charge virale indétectable depuis plus de six mois, et qu'elle n'a pas d'IST,  le VIH ne peut plus se transmettre.

La fellation est un mode de contamination pour d’autres IST (ex. : syphilis, gonococcie, chlamydia). L'usage du préservatif permet d’écarter au maximum les risque de transmission du VIH et des IST lors d’une fellation.

Pour se protéger du VIH, voir aussi notre dossier sur la prophylaxie pré-exposition / PrEP

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