Des Nuits fauves de Cyril Collard en 1992 en passant par Les Témoins d’André Téchiné en 2007 et bien sûr par 120 battements par minutes de Robin Campillo en 2017, le VIH a pris sa place dans le cinéma français. Trop peu diront sans doute certains, d’une façon trop caricaturale diront d’autres. Il ne nous appartient pas d’en juger dans le cadre de cet article. Ici nous souhaitons simplement rappeler, à l’occasion des 30 ans de Sida Info Service, que notre association a parfois fait une apparition dans certains scénarios. Comme ce fut le cas avec Théo & Hugo dans le même bateau, un film d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau sorti en 2016.
Dans ce film, qui parle de désir, d’amour, d’homosexualité, de VIH, de prise de risque, Geoffrey Couët joue le rôle de Théo. Celui-ci craint d’avoir été contaminé après un rapport sexuel non protégé avec Hugo. Dans une scène, Théo et Hugo appellent Sida Info Service puis se rendent dans un hôpital pour pouvoir bénéficier d’un Traitement Post-Exposition (TPE).
Quatre ans après ce film, Geoffrey Couët a accepté de répondre aux questions de Sida Info Service. Que savait-il du VIH/sida avant d’avoir réalisé le film ? Comment a-t’il vécu les messages de prévention lorsqu’il était au collège et au lycée dans les années 2000 ? Avec le recul, que pense-t-il de la façon dont était faite cette prévention ? La promotion du film fut-elle l’occasion d’entendre des témoignages ou de découvrir des situations surprenantes lors des rencontres avec les différents publics ? Oui, nous dira-t’il. Dans la vidéo ci-dessous, nous vous laissons découvrir son propos sur les différents temps et la complexité de la prévention.
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