L’autotest VIH coûte une trentaine d’euros en pharmacie. Trop cher « pour permettre à tout-e-s de bénéficier de cet outil de dépistage » comme l’ont répété à maintes reprises les associations de lutte contre le VIH/sida.
Un arrêté paru le 21 août 2016 au Journal Officiel précise les nouvelles conditions d’accès de l’autotest VIH destinées à corriger les inégalités sociales liées à son coût.
Pourront bénéficier gratuitement des autotests de détection de l’infection à VIH :
– les populations fortement exposées au risque de transmission du VIH et pour lesquelles des prises de risque à répétition sont identifiées ;
– les personnes qui ne veulent pas entrer dans le système actuel de dépistage ou qui sont réticentes à effectuer un dépistage ;
– les personnes pour lesquelles l’accès aux services de soins est rendu particulièrement difficile du fait de leur situation de précarité administrative, socio-économique ou d’isolement géographique.
L’autotest sera délivré à la personne après un premier entretien individuel soit dans les locaux d’une structure, dans les lieux d’intervention, par téléphone ou discussions en ligne. Dans le cas d’un entretien à distance, l’autotest pourra éventuellement être envoyé par courrier.
Connaître son statut sérologique le plus tôt possible permet d’initier plus tôt un traitement antirétroviral efficace et présente donc un intérêt individuel et collectif.
Lire l’arrêté du 21 août 2016 sur les conditions de gratuité de l’autotest VIH