L’infection vaginale à Trichomonas Vaginalis ne provoque pas de symptômes chez de nombreuses personnes : jusqu'à 50% des cas sont asymptomatiques, surtout chez les hommes.
Ce parasite a un rôle pathogène :
- chez la femme, l’infection vaginale à Trichomonas Vaginalis représente environ 30% des vulvo-vaginites et 50% des vaginites avec pertes,
- chez l’homme, Trichomonas vaginalis est responsable de 30% des urétrites, en dehors de celles dues au gonoccoque.
La trichomonase est rarement dangereuse, mais ses symptômes peuvent être très désagréables.
Le délai d'incubation est de 4 à 28 jours, avec une moyenne de 7 jours.
- Chez l'homme, l'infection est asymptomatique dans 90% des cas. Le plus souvent l’homme transporte les parasites et les transmet, mais ne présente aucun symptôme. Quand il y en a, il s'agit d'une urétrite discrète avec éventuellement un suintement et des démangeaisons.
- Chez la femme, les symptômes sont plus bruyants :
- Pertes vaginales abondantes, spumeuses (qui font des bulles), d’une couleur jaune-verdâtre, très malodorantes,
irritation vulvaire,
- Dyspareunie (douleur pendant les rapports sexuels), brûlures urinaires.
La transmission est sexuelle.
Les personnes ayant de nombreux partenaires sexuels, ou ayant des rapports avec une personne aux multiples partenaires, sont plus susceptibles de contracter cette infection. Il faut donc se protéger.
Une analyse d'urine classique type ECBU ne permet pas le dépistage.
Le dépistage se fait par un examen (PCR) :
- Chez l'homme : sur le 1er jet urinaire,
- Chez la femme : sur un prélèvement cervico-vaginal (privilégié) ou sur le 1er jet urinaire.
L’examen au microscope des pertes vaginales (leucorrhées) ou urétrales se fait de moins en moins.
Métronidazole ou Secnidazole par voie orale.