Quelles interactions entre les trithérapies et les drogues ?

Il existe des interactions entre certains médicaments utilisés dans les traitements contre le VIH et les drogues licites ou illicites (héroïne, ecstasy, amphétamines, cocaïne etc.), mais aussi avec de nombreux médicaments.

Certains des médicaments utilisés dans une trithérapie, tels que les antiprotéases et les analogues non nucléosidiques (Viramune, Sustiva et Rescriptor) sont tous des médicaments métabolisés (transformés et éliminés) par le foie.

Les interactions avec certains médicaments contre la douleur, ainsi qu’avec les traitements de substitution et les drogues peuvent entrainer une augmentation des effets indésirables ou une diminution de leur efficacité.

Attention avec les produits de substitution pour lesquels, selon les individus, il peut y avoir surdosage. De plus, tous ces produits chargent le foie et rendent plus difficiles la tolérance des médicaments anti-VIH.

La prise d’alcool et de drogues peut aussi accentuer la mauvaise observance de la prise de traitement car l’état de conscience peut être altéré.

Pour les personnes porteuses d’hépatites chroniques B ou C, et aussi pour les personnes co-infectées par une hépatite et le VIH, les risques sont encore plus importants.

Par ailleurs l’alcool étant le pire ennemi du foie, il est à proscrire dans le cas d’hépatites chroniques et à utiliser avec beaucoup de modération par les personnes en traitement anti-VIH.