Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l’utérus et 1000 femmes en meurent. Ce cancer, attribuable dans presque 100% des cas à une infection à papillomavirus humains (HPV) transmise par voie sexuelle, peut être évité grâce à la vaccination.
L’enjeu est d’autant plus important que la couverture vaccinale contre les HPV reste faible en France : à peine 26% chez les jeunes filles de 16 ans (contre plus de 80% pour les adolescentes en Angleterre ou en Australie).
Fort de ce constat, le président de la République annonce une campagne de vaccination "généralisée" dans les collèges pour les élèves de 5ème. À partir de septembre 2023, les pharmaciens, sages-femmes et infirmiers pourront par ailleurs prescrire le vaccin contre le HPV.
Recommandations actuelles sur la vaccination HPV
La vaccination est aujourd'hui recommandée pour les filles et les garçons entre 9 et 13 ans et en rattrapage de 14 à 19 ans. Elle reste possible jusqu'à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes.
N’oublions pas que si les cancers HPV concernent en majorité les femmes, plus d’un quart touche les hommes. Chez ces derniers, les HPV causent des verrues génitales, des cancers du pénis, de l’anus et de la sphère ORL.
La vaccination est possible chez le médecin traitant, sage-femme ou infirmier (sur prescription médicale) ainsi que dans les centres de vaccination.
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Prévention et dépistage du VIH et des infections sexuellement transmissibles - BEH - Nov 2022
