La semaine européenne de la vaccination démarre ce lundi 22 avril. Profitez-en pour faire le point sur votre situation car la vaccination est un geste simple de prévention qui permet de se protéger soi-même et son entourage contre certaines maladies et leurs formes graves.
A l’occasion de la semaine européenne de la vaccination, Santé publique France (SPF) publie les dernières données relatives à l’adhésion à la vaccination. Les chiffres sont encourageants puisque qu’ils montrent en 2023 une stabilisation de l’adhésion à la vaccination à un niveau élevé. En effet « 84% des personnes interrogées en France hexagonale déclarent être favorables à la vaccination en général, avec une tendance à la hausse de la proportion de personnes très favorables à la vaccination par rapport à 2022. »
Les points clefs concernant les enfants, les adolescents et les adultes sont disponibles sur le site de Santé publique France .
Contre le VIH, pas de vaccin mais...
Pour le VIH, rappelons qu’il n’existe pas de vaccin et que la meilleure protection passe par une stratégie combinée : utilisation du préservatif interne ou externe , usage de la PrEP (Prophylaxie pré exposition) , qui consiste à prendre un médicament antirétroviral de manière continue ou discontinue, recours au href="https://www.sida-info-service.org/risque-moins-de-48-heures/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">TPE (Traitement post exposition) en cas de prise de risque datant de moins de 48 heures.
Vaccination contre le HPV
Les papillomavirus humains, aussi appelés Human PapillomaVirus (HPV) , regroupent plus de 200 types de HPV, dont environ 40 peuvent infecter les organes génitaux des hommes et des femmes. Chez l'homme, des lésions apparaissent au niveau de la verge et de l'anus. Chez la femme, on les voit au niveau de la vulve, du vagin et de l'anus. Si la plupart du temps l’élimination du HPV se fait de façon spontanée, dans près de 10% des cas, l’infection persiste et peut être responsable d’une maladie. Certaines souches, environ une douzaine peuvent causer l’apparition de cancers. Chaque année, en France, 6 400 nouveaux cas de cancers sont liés aux papillomavirus.
La vaccination est le seul moyen de se protéger efficacement. Le vaccin est d’autant plus efficace qu’il est administré avant le début de la sexualité ou au cours de la première année de la sexualité. Les jeunes garçons doivent être vaccinés autant que les jeunes filles car les hommes représentent un « réservoir » à infection pour le HPV. C’est une des raisons qui ont conduit les pouvoirs publics à lancer une campagne de vaccination gratuite contre le HPV pour les élèves de 5ème à la rentrée scolaire 2023.
COVID, Mpox...
Notons enfin que contre le COVID-19, une campagne de renouvellement vaccinal a été lancée pour les personnes les plus fragiles le 15 avril dernier. Quant au Mpox (ou MonkeyPox), quelques cas sont recensés chaque semaine en Ile-de-France. Là encore il existe une solution pour les personnes à risque : la vaccination.
=> Pour toute information sur le MPox, contactez MonkeyPox Info Service au 0 801 90 80 69.
=> Pour le COVID-19, contactez Ecoute Santé COVID-19 au 0 800 156 156.
