La circoncision diminue-t-elle le risque de transmission ?

Des études ont démontré que la circoncision volontaire et médicalisée des adultes a permis de diminuer le nombre de cas de VIH dans les pays les plus affectés par ce virus, en Afrique Australe et en Afrique de l’Est. La circoncision réduit le risque d’infection à VIH, mais ne l’élimine pas.

Par l’ablation du prépuce (surface muqueuse) et la kératinisation des tissus internes qui s’ensuit, la circoncision diminue la capacité du VIH à franchir la barrière cutanée du pénis.

En revanche la circoncision ne diminue pas le risque pour la personne qui est pénétrée par un homme circoncis porteur du VIH ou d’une Infection Sexuellement Transmissible (IST).

La circoncision reste donc une mesure de protection relative. Cette mesure préventive n’a pas sa place dans les stratégies de santé publique françaises.