La sécurité lors d'une transfusion repose sur un questionnaire précis du donneur et sur une quantité importante de tests pratiqués. Au moindre doute le don de sang n’est pas accepté ou bien le sang prélevé est détruit.
La quantité et la précision des tests pratiqués rendent donc la transfusion sanguine très sûre.
Malgré toutes les précautions prises il reste un « risque résiduel », c’est-à-dire une part infime de dons de sang qui présentent un risque de contamination.
Entre 2019 et 2021, sur un total de 8,5 millions de dons prélevés :
36 ont été confirmés positifs pour le VIH (soit un taux de 0,04 pour 10 000 dons),
350 pour le VHB (hépatite B) (soit un taux de 0,41 pour 10 000 dons),
178 pour le VHC (hépatite C) (soit un taux de 0,21 pour 10 000 dons).
Quand cela est possible (cas d’une intervention chirurgicale programmée avec risque éventuel d’hémorragie important) on recourt à la « transfusion autologue ».
Ainsi, une personne devant subir une intervention se fait prélever du sang, qui est stocké et réinjecté à la même personne en cas d’hémorragie. Dans le cas de la transfusion autologue, le risque de contamination est forcément nul : on ne peut pas être contaminé par son propre sang.
Rappelons qu'il n'y a aucun risque VIH à donner son sang.